Interrogeant l’absence de standards de correction, les pratiques coutumières, la valorisation de moyens d’expression acquis, scolaires et inappropriés, l'auteur pointe et critique des vacances de l'enseignement sociologique.
Les analyses sociologiques de l’université portent rarement sur l’activité de l’enseignant sociologue. L’auteur, maître de conférences depuis une dizaine d’années, décrit ici son apprentissage du métier et ses conditions de travail. Il s’intéresse ensuite aux manières d’évaluer et de s’exprimer dans la discipline. Interrogeant l’absence de standards de correction, les pratiques coutumières, la valorisation de moyens d’expression acquis, scolaires et inappropriés, il pointe et critique des vacances de l'enseignement sociologique. À partir de son expérience, en exposant ses réponses ou ses échecs, l'auteur parle de difficultés qu'il n'est pas coutume de rendre publiques.
Auteur(s) :
Jacques Siracusa
Mots-clés : Enseignement | Évaluation | Pédagogie | Sociologie | Université
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tdm vacances
Introduction
I. Le point de vue du novice : faire cours?est une affaire personnelle (!)
Chapitre 1.
L’apprentissage du métier
Chapitre 2.
La division des tâches d’enseignement
Chapitre 3.
Les résultats du travail pédagogique
II. Le point de vue du gestionnaire pédagogique : l’ordre sorti du chaos
Chapitre 1.
Les descriptions administratives ordinaires
Chapitre 2.
L’éclatement des classes et des « contenus » de cours
Chapitre 3.
La concordance des évaluations
Chapitre 4.
Le classement des diplômés : un ordonnancement conservateur
III. Le point de vue du correcteur candide : quels standards de correction ?
Chapitre 1.
De la rhétorique à la logique du langage ordinaire
Chapitre 2.
Les difficultés du Rapport pédagogique
Chapitre 3.
Éclaircir nos discours et expliquer nos standards de correction
Conclusion
Annexes
Bibliographie
Les œuvres, les savoirs humains, les pratiques artistiques s’inscrivent dans des institutions sociales comme dans des formes historiques du langage. La collection Culture et Société s’intéresse d’une part à l’étude des modes discursifs et aux approches sociocritiques appliqués aussi bien à des mouvements militants qu’à des représentations textuelles :
elle peut interroger l’invention d’une différence des sexes comme des pratiques méconnues des avant-garde artistiques. Elle accueille d’autre part des projets qui relèvent du regard des sciences sociales sur les mondes de l’art et la culture (les acteurs de ces espaces, les pratiques professionnelles et relations qui s’y déploient, leurs transformations), et porte attention aux manuscrits abordant les questions d’engagement et de mobilisations.
Sous la direction de Denis Pernot, Violaine Roussel et Laure de Verdalle