LA LANGUE PERDUE
Introduction : la fêlure de la parole
– Écarts de langue, écarts d’identité
– Change de langues
OUBLIER LA LANGUE PARIA ?
I. La langue qui parle plus d’un simple dialecte – Freud
– Mes parents étaient Juifs, je suis également resté Juif
– Langues étrangères et l’étrangeté de la langue
– Je n’ai donc pas appris à lire l’hébreu ni le yiddish
– La langue qui boite
II. Kafka passeur de yiddish
– La langue d’emprunt
– La langue d’empreinte
– « Le discours sur la langue yiddish »
– La langue fragile : la langue paria comme trace dans l’oeuvre
– L’altération d’abord
– Le devenir-chose ou le devenir-animal
– La fêlure et la blessure
III. Élias Canetti – la langue du papier peint
– La langue coupée : être coupé de sa langue
– La langue d’à côté/être à côté de sa langue
– Le trébuchement de la langue : la revanche du grand-père
– « Une résonance de langue primitive »
RÉINSCRIRE LA LANGUE ASSASSINÉE ?
IV. Georges Perec : « Je ne parle pas la langue que mes parents parlèrent »
– Les mots entre l’Histoire et la colle bleue de Gaspard Winckler : cacher/exhiber
– Le désastre du biographique : W
– L’impossible écriture du roman généalogique: L’Arbre
– Déplacements et écarts : être Juif dans la langue
– La mise en mots de la fragilité de l’identité
– Une filiation pour une autre
– Un écrivain pour un autre et une langue pour une autre
Conclusion