Paris 8 - Université des créations

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Revue Médiévales. Langue Textes Histoire
Nombre de pages : 192
Langue : français
Paru le : 10/12/1997
EAN : 9782842920319
Première édition
CLIL : 3386 Moyen Age
Illustration(s) : Non
Dimensions (Lxl) : 220×155 mm
Version papier
EAN : 9782842920319

Cultures et nourritures de l’Occident musulman

N°33/1997

Nous sommes au Maghreb et en Espagne, exactement en al-Andalus ; la perspective est à la fois historique et ethnographique, dans un  long Moyen Age.

Suivant les pistes tracées par Bernard Rosenberger, les auteurs cherchent les origines et les continuités dans les usages alimentaires, leurs justifications économiques, scientifiques ou religieuses. Le lecteur trouvera ici une avancée sur des thèmes familiers à Médiévales, et autrefois abordés sur d’autres terrains, dans le n° 5 « Nourritures » et le n° 16/17 « Plantes, mets et mots ».

Henri Bresc
Cultures et nourritures de l’Occident musulman

 

Manuela Marin
Cuisine d’Orient, cuisine d’Occident

 

Ana Maria Cabo Gonzalez
Ibn al-Baytar et ses apports à la botanique et à la pharmacologie dans le Kitab al-Gami

 

Expiracion Garcia Sanchez
La consommation des épices et des plantes aromatiques en al-Andalus

 

Rosa Kuhne Brabant
Le sucre et le doux dans l’alimentation d’al-Andalus

 

Halima Ferhat
Frugalité soufie et banquets de zaouyas : l’éclairage des sources hagiographiques

 

Vincent Lagardère
Cépages, raisin et vin en al-Andalus (Xe-XVe siècles)

 

Mohamed Monkachi
L’alimentation traditionnelle dans les campagnes du nord du Maroc

 

Françoise Aubaile-Sallenave
Les nourritures de l’accouchée dans le monde de l’arabo-musulman méditerranéen

 

Tahar Mansouri
Produits agricoles et commerce maritime en Ifriqiya aux XIIe-XVe siècles

 

ESSAIS ET RECHERCHES

 

Michèle Gaillard
L’éphémère promotion d’un mausolée dynastique : la sépulture de Louis le Pieux à Saint -Arnoul de Metz

 

Bernadette Mora
Propositions de recherche en épigraphie médiévale : l’exemple français

 

Cécile Auliard
Les maréchaux à l’époque médiévale : forgerons ou vétérinaires ?

 

Notes de lecture
Livres reçus

 Manuela MARIN : « Cuisine d’Orient, cuisine d’Occident »
Cet article pose la question de l’existence d’une cuisine andalousienne originale et différente de la cuisine orientale. Pour répondre à cette question, on examine les deux traités culinaires d’origine andalouse/maghrébine (la
Fadalat al-hiwan d’Ibn Razin al-Tugibi et l’anonyme Kitab al-tahib). Ces documents écrits fournissent des informations sur les recettes de cuisine que l’on qualifie d’andalousiennes, mais aussi sur la présence de noms de recettes d’origine hispanique. Avec cette donnée on a dressé une liste de plats qu’on peut considérer d’emblée comme typiquement andalousiens. En conclusion, on observe que cette cuisine possède un répertoire d’ingrédients plus limité que celui qu’on trouve dans la cuisine orientale. Mais les procédés de cuisson, les modalités de combinaison des différents éléments, le « ton » des recettes restent fondamentalement les mêmes que dans la cuisine orientale. La cuisine andalousienne serait donc une variation régionale de celle qui a été importée de l’Orient.

Ana Maria GABO GONZALEZ : « Ibn al-baytar et ses rapports à la botanique et à la pharmacologie dans le Kitab al-Gami »
Couronnement de la littérature botanique et pharmacologique arabe, le
Kitab al-Gami fut composé par Ibn al-Baytar, originaire de Malaga et mort en 1248. Conservé dans plus de 80 manuscrits (dont la liste est donnée en annexe), ce dictionnaire alphabétique des aliments et des médicaments d’origine végétale, animale et minérale compile, de manière méthodologique et critique, des sources grecques, persanes et arabes, tout en intégrant la riche expérience pratique de l’auteur, qui parcourt tout le monde musulman et y a herborisé en compagnie des disciples. La richesse du matériau rassemblé par Ibn al-Baytar se révèle notamment dans les parties initiales de ses notices, qui sont ici longuement analysées.

Expiracion GARCIA SANCHEZ : « La consommation des épices et des plantes aromatiques en al-Andalus »
Les épices ont joué – et jouent encore de nos jours – un rôle très important dans l’alimentation des diverses cultures islamiques. L’analyse des textes agricoles et botaniques andalousiens, ainsi que des traités de
hisba, c’est-à-dire ceux qui s’occupent de régler l’activité des souks, nous fournissent un grand nombre de renseignements en ce qui concerne la consommation réelle et le commerce de ces produits. La confrontation de ces données avec les pourcentages élaborés à partir de deux livres de cuisine témoignent du sens et du but que l’on assignait aux épices dans l’Espagne musulmane, ainsi que des possibles variations qui ont affecté les goûts alimentaires des Andalousiens.

Rosa KUHNE BRABANT : « Le sucre et le doux dans l’alimentation d’al-Andalus »
Contrairement à ce que l’on croit souvent, le goût des habitants d’al-Andalus pour tout ce qui était doux s’est vu limité par une série de facteurs socio-économiques, surtout en ce qui concerne l’usage du sucre industriel. L’édulcorant de base a toujours été le miel, et les différentes sortes de sucre, considérées comme substances médicinales, n’ont pénétré que dans les habitudes culinaires des classes les plus privilégiées.

Halima FERHAT : « Frugalité et banquets des zaouyas : l’éclairage des sources hagiographiques »
Les vastes corpus hagiographiques du VIIe au XVe siècle apportent une importante information sur l’alimentation des ascètes et par là sur l’alimentation populaire et rurale. Les premiers saints se caractérisent par une vie ascétique faite de jeûnes et de privations. Mais la formation des réseaux et l’apparition des
zaouyas donnent de l’importance à l’offrande de nourriture, qui pousse les confréries à trouver des subsides puis à s’enrichir.

Vincent LAGARDÈRE : « Cépages, raisin et vin en al-Andalus (Xe-XVe siècles) »
La conquête musulmane d’al-Andalus n’a en rien porté atteinte à la culture de la vigne, à la consommation du raisin et du vin. Les agronomes andalous des XI, XII et XIIIe siècles consacrent un chapitre de leurs traités d’agronomie à la culture de la vigne. Seuls Abu-l-Hayr al-Isbili le Sévillan et Al-Tignari le Grenadin décrivent les divers cépages de manière à permettre de différencier les variétés héritées de l’époque romaine et wisigothique de celles qui provenaient du Moyen-Orient ou de Mésopotamie, acclimatées en al-Andalus lors de la révolution agraire du XIe siècle.

Mohamed MONKACHI : « L’alimentation traditionnelle dans les campagnes du nord du Maroc »
Cet article est une contribution à la connaissance des pratiques alimentaires rurales dans le nord du Maroc au XIXe siècle, qui se place dans une perspective de continuité culturelle. Construite à partir d’une étude géographique, accompagnée de notes historiques, ethnographiques et sociologiques reccueillies sur le terrain, cette approche nous renseigne également sur les techniques de fabrication (extraction de l’huile, cuisson du pain, fabrication du vin) ainsi que sur les nourritures de substitution.

Françoise AUBAILESALLENAVE : « Les nourritures de l’accouchée dans le monde arabo-musulman méditerranéen »
À partir de sources anciennes remontant jusqu’au Xe siècle et de descriptions ethnographiques récentes, on peut mettre en évidence l’homogénéité des pratiques et des croyances entourant la nourriture de l’accouchée dans tout le monde musulman méditerranéen. Déjà vive durant la grossesse, l’attention portée à cette nourriture se renforce après l’accouchement, imposant une alimentation riche et copieuse à base de volaille, d’oeufs, d’épices et de tous les produits susceptibles d’améliorer la lactation. En contrepartie, l’accouchée doit se soumettre à certains interdits. Enfin, des plats spécifiques accompagnent les cérémonies et les fêtes accompagnant la naissance, l’octave de celle-ci et les relevailles du 40e jour.

Tahar MANSOURI : « Produits agricoles et commerce maritime en Ifriqiya aux XIIe-XVe siècles »
L’évolution de l’état économique de l’Ifriqiya ne peut être analysée uniquement à partir des sources littéraires arabes, qui, limitées en quantité, sont souvent des compilations qui donnent une image figée dans le temps. C’est pourquoi nous avons tenté d’éclairer la situation à la lumière de documents d’archives publiés. Ce qui nous a permis de suggérer une lecture différente. D’abord, l’économie Ifriqiyenne au Moyen Âge est rurale, et dans sa ruralité, elle est plus pastorale qu’agraire : les importations et les exportations l’attestent. Par ailleurs, l’Ifriqiya importaient des produits alimentaires des régions occidentales de l’Italie et en même temps, elle exportait des produits agricoles vers Venise, ce qui révèle non pas une production excédentaire en Ifriqiya mais, à travers l’Ifriqiya, un commerce de transit entre deux régions européennes.

Michèle GAILLARD : « L’éphémère promotion d’un mausolée dynastique : la sépulture de Louis le Pieux à Saint-Arnoul de Metz »
La sépulture de Louis le Pieux à Saint-Arnoul de Metz a souvent été considérée comme conforme à la tradition familiale. En fait, Saint-Arnoul de Metz fut surtout un lieu de sépulture pour les femmes de la famille carolingienne : avant et après Louis le Pieux aucun roi carolingien n’y fut enterré. Il faut en réalité mettre en relation cette sépulture avec la volonté de l’archevêque Drogon de promouvoir sa ville de Metz comme le berceau de la famille carolingienne ; il a sans doute souhaité faire de Saint-Arnoul, dont le saint patron était l’ancêtre de la famille, le mausolée royal des Carolingiens.

Bernadette MORA : « Propositions de recherche de épigraphie médiévale : l’exemple français »
L’épigraphie médiévale française est une science relativement jeune. Les publications faites jusqu’à présent n’ont pas toujours été suffisamment ouvertes sur les disciplines complémentaires et voisines (histoire économique, sociale, toponymie, etc.), qui n’ont pas encore bénéficié de l’apport des inscriptions. Divers instruments de recherche ont été élaborés pour aider à exploiter les richesses diverses de la source épigraphique. Des exemples sont donnés pour montrer l’intérêt de celle-ci dans quelques domaines particuliers (métiers, événements guerriers, événements catastrophiques). C’est surtout à partir du XIIIe siècle qu’ils se situent.

Cécile AULIARD : « Les maréchaux-ferrants à l’époque médiévale : forgerons ou vétérinaires ? »
À la fin du Moyen Âge, le cheval est sans conteste un outil indispensable dans la société occidentale ; ainsi, de nombreux artisans ont une activité professionnelle directement liée à l’utilisation de cet animal. Parmi eux, le maréchal-ferrant occupe une place privilégiée ; il est non seulement celui qui forge et qui pose les fers à cheval, mais encore celui qui soigne les chevaux. Cet artisan est donc un personnage étonnant puisqu’il cumule des fonctions à priori incompatibles, celle de forgeron et celle de vétérinaire. Leur compétence professionnelle s’étend au-delà du monde du cheval ; certains maréchaux semblent avoir soigné d’autres animaux et même des hommes?

 Manuela MARIN : « Eastern Cooking, Western Cooking »
The question of the existence of an Adalousian cuisine, original and different from the Oriental Arab cuisine is raised in this article. To answer this question, the two extant cook-book of Andalousian-Maghribi origin are examined (the Fadalat al-hiwan d’Ibn Razin al-Tugibi and the anonymous Kitab al-tahib). These texts offer information on recipes qualified as Andalousian and also on recipes’names of Hispanic origin. Combining with these data, a list of typically Andalousian dishes is presented in the article. As a conclusion, it appears that the general character of Andalousian cuisisne is that it has a more limited repertoire of ingedrients than the Oriental cuisine. But the cooking methods, the way of combining different food elements, the « tone » of the recipies, are all, basically, the same as those practised in the Eastern Arabe World. Andalousian cuisine is defined, therefore, as a regional variant of the imported Oriental.

Ana Maria CABO GONZALEZ : « Ibn al-Baytar and his Contributions to Botany and Pharmacology in the Kitab al-Gami »
The crowing achievement of Arab botanical and pharmacological literature, the
Kitab al-Gami was composed by Ibn al-Baytar, a native of Malaga who died in 1248. Conserved in over 80 manuscripts (listed here in the annex), this alphabetical dictionary of foods and medicines of vegetables, mineral or animal origin, compiles, in a methodical and critical manner, Greek, Persian and Arab sources, and at the same time integrates the author’s wealth of pratical experience. He travelled the entire Moslem word ang gathered herbs in the compagny of his followers. The wealth of material assembled by Ibn al-Baytar is revealed notably in the initial part of his entries, which are alayzed here at lenght.

Expiracion GARCIA SANCHEZ : « Uses of Spices et Aromatic Plants in al-Andalus »
Spices have played a prominent role – and still to today – in the diets of various Islamic cultures. The analysis of agricultural and botanical Andalousian texts, as well as of hisba treatis (regulating the activities of souks), has thrown light on the actual consumption of spices and on commerce concerning the products. Collating these findings with the percentages drawn from two cookbooks has given an idea of the signifiance and the purpose assigned to spices in Moslem Spain, as well as of the possible variations which have influenced the tastes of the Andalousians.

Rosa KUHNE BARBANT : « Sugar and Sweets in the Food of al-Andalus »
Contrary to general belief, the Andalusians’taste for swets was restricted by a series of socio-economical factors, especially regarding the use of industrial sugar. The basic sweetener has always been honey, and the different sorts of sugar, which were considered as medicinal substances, became part of the culinary habits only of the most priviledged classes.

Halima FERHAT : « Soufie Frugality and Zaouyas Banquets : Enlightment from Hagiographic Sources »
The vast hagiographic corpora spanning the seventh to thhe fifteenth centuries has yielded important on the diets of ascetics, and also on popular and rural eating habits. The first saints are characterized by an ascetic way of life consisting of fasting and privation. But the forming af networks, and the appearance of zaouyas accorded great importance to offering of food, which in turn prompted the brotherhood to seek subsidies and ultimately riches.

Vincent LAGARDÈRE : « Grapes, and Wine (Tenth to Fifeteenth Centuries) »
The Moslem conquest of al-Andalus did not have any adverse effects on winegrowing, nor on the consuption of grapes or wine. Andalusian agronomists from the eleventh, twelfth and thirteenth centuries consecrated a chapter of their agronomic treatises to the culture of the grapevine. Amongst these, Abu-Hayr al-Isbili of Seville and Al-Tignari of Granada are the only ones who describe the wine in a way permitting to distinguish between the varieties of wine inherited from the Roman and Wisigothic eras and those which originally came from the Near East and Mesopotamia and were acclimated in al-Andalus during the agrarian revolution of the eleventh century.

Mohamed MONKACHI : « Traditional Food in the Rural Areas of Northern Morocco »
This paper contributes to a better knowledge of the rural alimentary practices in northern Morocco in the nineteenth century, considered from a perspective of cultural continuity. A geographical study, accompagnied by historical, ethnographc and sociological notes gathered from an investigation in the areas concerned, has yieled additional information on manufacturing techniques (oil extraction, breadbaking, winemaking) as well as on substitute foods.

Françoise AUBAILLE-SALLENAVE : « Food for the New Mother in the Arabic Moslem Mediterranean World »
A study of early sources going back on the tenth century and of recent ethnographic descriptions has brought to light the similar nature of Moslem practices and beliefs concerning the new mother’s diet throughout the Moslem Mediterranean world. Much attention was givent to food during pregnancy, and even more so after childbirth, when a rich and copious diet was imposed consisting predominantly of poultry, eggs, spices and all other products susceptible of ameliorating lactation. In return, the new mother had to respect certain prohibitions. Lastly, specific dishes accompanied the ceremonies and feasts attending the day of the birth, the eigth day, and the fortyeth day after le birth.

Tahar MANSOURI : « Agricultural Production and Seaborne Trade in Ifriqiya in the Twelfth to Fifteenth Centuries »
The evolution of the economical situation in Ifriqiya cannot be analyzed from literary Arabic sources alone, which, limited in number, are often compilations offering an unchanging image in time. We have therefore tried to gain more knowledge by examining published archive document, a study which has opened a different perspective. First of all, the economy of Ifriqiya in the Middle Ages was a rural one, and as attested y trade practices, a predominatly pastoral one. Moreover, Ifriqiya imported foodstuffs from the western regions of Italy, and, at the same time, exported agricultural commodities to Venice. This, however, is not a sign of excess production in Ifriqiya, but rather an indication that Ifriqiya served as a center of transit for commerce between two European regions.

Michèle GAILLARD : « The ephemeral Promotion of a dynastic Mausoleum : The Sepulchre of Louis the Pious in Saint-Arnoul of Metz »
The sepulchre of Louis the Pious in Saint-Arnoul of Metz has often been considered as representative of the family tradition. Bunt in fact Saint-Arnoul of Metz was primarily a burial place for the women of the Caroligian family : before or after Louis the Pious no Carolingian king was buried there. One should rather relate this sepulchre to the archbishop Drogo’s ambition of elevating his city of Metz by making it the cradle of the Carolingian family : in all probability he wishd to establish Saint-Arnoul, whose patron saint was a family ancestor, as the royal mausoleum of the Carolingians.

Bernadette MORA : « Proposals for Research in Medival Epigraphy : the French Example »
French medieval epigraphy is a relatively young science. Publications to date have not always given sufficient attention to complementary and relative disciplines (such as economic and social history, toponymy, etc.), which have yet to benefit from the study of inscriptions. Various instruments of research have recently been elaborated to help exploit the rich potential of epigraphic sources. Examples demonstratig the importance of these sources in some particular fields (trades, war events, catastrophies) are given, starting mainly with the twelfth century.

Cécile AULIARD : « Farriers in the Middle Ages : Blacksmiths or Veterinarians ? »
In the late Middle Ages, the horse was without doubt an indispensable tool in Western society : as a result many craftsmen’s professional activity was directly related to this animal. Amongst these, the farrier plays a prominent role : not only does he forge the iron and shoe the horses, but he also treats the diseases of horses. This makes him a rather astonishing figure cumulating two functions a priori incompatible, that if a smith and that of a veterinarian. The farrier’s profesional skills were not limited to horses and some of them seem to have treated other animals as well and even people.

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Revue Médiévales. Langue Textes Histoire
Nombre de pages : 192
Langue : français
Paru le : 10/12/1997
EAN : 9782842920319
Première édition
CLIL : 3386 Moyen Age
Illustration(s) : Non
Dimensions (Lxl) : 220×155 mm
Version papier
EAN : 9782842920319

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