Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis

Partager

ajouter au panier

Collection Esthétiques hors cadre
Nombre de pages : 176
Langue : français
Paru le : 10/11/2014
EAN : 9782842924201
Première édition
CLIL : 3689 Cinéma
Illustration(s) : Oui
Dimensions (Lxl) : 220×137 mm
Version papier
EAN : 9782842924201

Version numérique
EAN : 9782842924966

Le travail du cinéma III

Entretiens sur la création

Un technicien peut-il être créateur ? Troisième volume sur quatre composés exclusivement d’entretiens sur la création cinématographique.

Quatre cinéastes et un technicien du son, Emmanuel Croset, mixeur, donnent leur point de vue à partir de leur pratique personnelle.
Au fil des pages se précise une intelligence concrète et vivante du cinématographe à l’ère du numérique.

Mia Hansen-Løve, portraitiste, et René Féret, auteur-producteur-réalisateur de tous ses films, se situent du côté de la fiction. Richard Dindo, biographe d’artistes du passé est fier d’être documentariste. Pour Claudio Pazienza, essayiste surréaliste, la distinction entre ces deux grands domaines du cinéma ne semble pas opératoire.

Tous se rejoignent pour creuser les méandres de leur labyrinthe intérieur.

Auteur·ices : Villain Dominique

Dominique Villain
Présentation

 

I. Mia Hansen-Løve
Portraitiste

II. René Féret
Auteur-réalisateur-producteur

III. Richard Dindo
Biographe

IV. Claudio Pazienza
Essayiste

V. Emmanuel Crozet
Technicien du son

 

Bibliographie

Filmographies

Références et crédits photographiques

Remerciements

Dans ce troisième volume, Dominique Villain poursuit son enquète sur la création cinématographique et aborde une question centrale : un technicien peut-il être créateur ? Quatre cinéastes et un technicien du son, Emmanuel Croset, mixeur, donnent leur point de vue à partir de leur pratique personnelle.

Mia Hansen-Løve, portraitiste, et René Féret, auteur-producteur-réalisateur, se situent du côté de la fiction. Richard Dindo, biographe d’artistes du passé, est documentariste. Pour Claudio Pazienza, essayiste surréaliste, la distinction entre ces deux grands domaines du cinéma ne semble pas opératoire.

Dominique Villain est Maître de conférences au département cinéma de l’Université Paris 8. Après son passage à l’IDHEC, elle a été monteuse de cinéma et de télévision. Ses connaissances pratiques et théoriques sont déjà à l’origine de ses deux précédents essais, L’Œil à la caméra (1984) et le Montage au cinéma (1991).

La « chose »

Ce troisième volume de notre enquête sur la création cinématographique part à la rencontre de quatre cinéastes et un technicien, pour aborder une question qui préoccupe de façon récurrente les étudiants présents lors de ces entretiens1 : un technicien peut-il être créateur ?

Et si le rôle des techniciens ressemblait – de l’autre côté des machines – à celui, plus largement connu, des comédiens ? Sont-ils, eux aussi, à leur manière, les indispensables interprètes des cinéastes ?

C’est l’hypothèse avancée par Emmanuel Croset, technicien du son et plus précisément du mixage – dernière étape où il s’agit aussi de parer à l’angoisse de terminer le film.

Qu’en pensent les cinéastes ? En quoi ont-ils une place spécifique dans le travail collectif du cinéma ? Tel est le fil, déjà tissé précédemment, qui relie nos interlocuteurs à travers la diversité de leurs expériences.

Mia Hansen-LØve et René Féret se situent du côté de la fiction, Richard Dindo et Claudio Pazienza sont des documentaristes, mais les frontières entre ces deux grands domaines sont poreuses. Nous avons cherché à les définir plus exactement :

Mia Hansen-LØve se dit portraitiste (parfois autoportraitiste). René Féret est l’auteur-réalisateur-producteur de tous ses films (parfois producteur d’autres réalisateurs), il nous donne sa vision croisée de l’acte de création et des arcanes de la production. Richard Dindo, biographe, fait revivre des artistes du passé à partir de leurs écrits. Claudio Pazienza, qui est aussi producteur de ses propres films, est essayiste. Ses films gravitent autour de la question de la disparition, du rapport du cinéma à la « sauvagerie du réel ». D’emblée, il se voit en taxidermiste.

Chacun, ici, à son tour, enrichit le propos qui, de rencontre en rencontre, tente de cerner cette spécificité, et parle à sa façon de la « chose » présente en soi, qu’il-elle transpose dans des personnages, à la recherche de la vérité la plus intime.

État second, fébrilité joyeuse, don de voyance, nécessité d’inspiration pour pénétrer dans le labyrinthe intérieur d’un passé toujours présent, où ils se risquent sans protection.

Dominique Villain

1. Ces rencontres se sont déroulées dans notre cours du Master « Réalisation-Création » du département cinéma de l’Université Paris 8, au premier semestre 2011-12.

intro.tif

ajouter au panier

Collection Esthétiques hors cadre
Nombre de pages : 176
Langue : français
Paru le : 10/11/2014
EAN : 9782842924201
Première édition
CLIL : 3689 Cinéma
Illustration(s) : Oui
Dimensions (Lxl) : 220×137 mm
Version papier
EAN : 9782842924201

Version numérique
EAN : 9782842924966

Sur le même thème